Touching base in New Zealand…

A love story with Aotearoa is about to begin?

En préambules, j’ai décidé de rédiger ce texte pour une fois en français, ma langue maternelle.

J’en ressentais l’envie et ça permettra à mon lectorat, composé également/principalement de francophones, de naviguer plus facilement pour une fois 🙂

Après les derniers articles postés, San Francisco et la côte atlantique française, il est temps de s’attaquer à la pièce de résistance, à savoir ces deux mois passés en Nouvelle Zélande début 2024. 

Il est vrai que j’ai un peu procrastiné devant l’ampleur de la tâche. 

Tout d’abord la nécessité de trier près de 200 GO d’images, ce qui a été fait assez rapidement après mon retour début avril. 

Il s’agit d’une tâche que j’aime accomplir rapidement sans quoi je traine ça comme un boulet. 

Mais une fois le terrain défriché, le gros du travail doit commencer:

  • Faire une sélection des images que je souhaite publier
  • Préparer une structure pour les articles
  • Et surtout rédiger les textes 

Et force est de constater que je n’ai encore rien fait de tout cela et que je ne sais toujours pas comment structurer ce voyage. 

  • Faire de longs articles par thématique? Mais au risque que les gens ne lisent pas…
    • A l’aune des réseaux sociaux, on connait la capacité d’attention de l’être humain moyen (et j’en fais partie)
  • Ou faire des posts plus petits mais plus fréquents, au risque que mes lecteurs aient l’impression que je les spam

Sans doute un mix des deux… 

Mais, afin de ne pas me mettre trop la pression, je vais procéder petit à petit, selon l’humeur et les envies. 

Voici un peu mon idée de plan:

  • Raglan & région
  • Roadtrip dans la péninsule du Coromandel 
  • Roadtrip sur l’île du Sud
  • Roadtrip autour du Mont Taranaki
  • Auckland et les grandes villes 
  • Et qq posts thématiques (plages et couchers de soleil)

Bref j’espère que ça vous parlera. 


Donc pour ce premier article, traitant d’un voyage d’une vie sans doute, et qui parait déjà tellement loin, il était tout naturel que je parle de la région de Raglan, sur l’île du Nord. 

Non seulement parce qu’il s’agit du lieu de vie de mon cousin et de sa petite famille, raison principale pour laquelle j’ai traversé la planète. 

Mais aussi parce que c’est l’endroit où j’ai passé le plus de temps

Que dire de Raglan pour la décrire à qqn qui ne connait ni la Nouvelle Zélande, ni cette petite ville côtière?

Pas grand’chose si ce n’est que Raglan est avant tout une communauté. Une communauté de gens qui partagent une certaine vision de la vie en société. 

Une vie où on accorde autant si ce n’est plus d’importance à l’environnement et à la nature qui nous entoure. Ca se traduit par l’éducation des enfants, qui ont la chance d’aller à la Bush School. Sorte de classes vertes durant lesquelles les écoliers et les écolières apprennent à connaitre leur environnement naturel.

Mais une vie aussi avec moins de possession matérielle, où on échange, récupère, partage. 

Et une vie aussi parfois un peu plus dure financièrement parlant, avec des loyers qui explosent, une inflation galopante, mais avec des salaires nettement plus bas qu’en Suisse, et un coût de la vie qui lui est sensiblement similaire à celui de chez nous. 


Toutefois, cette proximité avec l’océan, et surtout la présence d’un spot de surf world class, considéré par certains comme un des 10 meilleurs spots de surf au monde, rythme la vie de ses habitants, selon les marées et le vent. 

Pour un étranger, je trouve que Raglan représente assez bien l’image qu’on pourrait se représenter de la Nouvelle-Zélande.

Des plages de sable volcanique interminables, des couchers du soleil somptueux, une nature luxuriante, bref un environnement assez idyllique. 

J’ai également eu la chance d’y poser mes bagages en dehors de la haute saison, ce qui fait que je n’ai pas vu les côtés négatifs de l’endroit, notamment les hordes de touristes qui y débarquent à la belle saison. 

Encore une fois, le spot est prisé et souvent blindé de monde. 

Mais là, le raz de marré de la pleine saison étant passé, la ville reprenait son rythme plus calme de la basse saison. 


Celui ou celle qui vient en Nouvelle-Zélande devra être conscient(e) de ce pourquoi il a fait le trajet.

Le pays a tout d’abord une histoire relativement récente, le Traité de Waitangi datant de 1840. Aussi, et au risque de faire une lapalissade, il faudra ajuster un peu ses attentes en terme de musées, d’exposition, mais également de shopping.

Il est clair que dans les plus grandes villes, Auckland, Wellington ou Christchurch, le champs des possibles sera plus vaste. Plus là-dessus dans un autre poste.

La ville de Raglan quant à elle, habitée par moins de 5000 personnes à l’année, ne déroge pas à la règle.

Alors certes, on y trouvera quelques supérettes, pléthore de surf shops, quelques boutiques de vêtement/déco/accessoire et des restaurants/food trucks, etc. Je tiens à mentionner ici quelques adresses que j’ai particulièrement appréciées:

  • Ulo’s Kitchen: restaurant japonais avec souvent de la musique live les weekends
  • Orca Eatery: pour sa belle terrasse où prendre un verre au coucher du soleil
  • The Shack: pour ses petits déjeuners/brunch
  • Bad Brothers pour ses sandwiches goutus
  • Raglan Roast pour ses cafés torréfiés sur place.
  • Et dans la même ruelle, il y aura d’autres petites adresses sympas selon les envies (mexicain, burger, etc.)

Celles et ceux qui chercheraient des recommandations pour les logements, je ne peux pas beaucoup vous aider puisque j’ai logé chez la famille. Et aux dernières nouvelles, ils ne proposaient pas le gite aux gens de passage 🙂

Mais de ce que j’ai pu y voir, à part un petit hotel, le Harbor View pour ne pas le nommer, un hostel et le camping/holiday park au bord du lagon, la plupart des gens se logent soit dans des Airbnb, dont les prix grimpent très vite pendant la haute saison, soit dans leur van/camping car, qui reste un moyen de voyager très prisé partout en Nouvelle-Zélande (plus là-dessus dans un article sur mes tips and tricks)

A part ça, il faudra plutôt se concentrer sur la nature, la plage et ses vagues. Mais bon, c’est pas dégueu non plus 😉

Maintenant, place aux images pour illustrer un peu mieux ce ressenti.

Et comme d’habitude, clique sur les images pour les agrandir 🙂




Et pour terminer, une autre plage absolument magique, située à quelques encablures de Raglan, et dont l’accès, par la route de la côte, carrossable mais pas asphaltée, offre des lookouts magnifiques